L'Île de l'oiseau mort...

Voilà une partie particulière. Samedi 6 décembre à quatorze heures j'ai eu l'occasion de rejouer (après une éternité pour certains) ! avec JC (Borcos), Bruno et Jérôme (Dartiaihl), Lauris (Pitolet), Peyo (Gay), et Manu (Uria).

Des persos pré-tirés, et un scénario légèrement raccourci (car l'équipe, un peu trop motivée, s'est perdue dans les méandres du rôle playing) de 14 heures 30 à 3 heures 30 (avec une pause d'une heure et quart pour la pizza).

Nous avons donc affaire à un Capitaine du Génie, un Sergent d'infanterie lourde, un Sergent des archers, un Tatanka pisteur, et un Érudit Lycanth loup. L'érudit changeant de main au cours de la soirée Car Jérôme ne pouvait rester pour la nuit et Peyo ne pouvait pas être présent durant l'après-midi.

L'histoire commence sur les quais de Talaris, Capitale du Royaume du même nom. 2400 hommes et femmes s'embarquent à bord de 2 Corvettes et un Vaisseau de ligne pour se rendre à 3500 kilomètres de ce rivage, sur une île de la mer Intérieure.
Cette île à la particularité d'être évitée comme la peste par les marins locaux qui la disent maudite...

Ca a dû donner, il me tarde d'avoir les commentaires sur cette partie et j'espère être là pour la prochaine édition.

De mon côté j'ai ouvert 15 douzaines d'huîtres samedi après midi...

Reprise...

Or, dans la Mer Intérieure c'est un beau bordel, et la Piraterie y est omniprésente. Depuis plusieurs décennies Talaris y entretient un comptoir tout ce qu'il y a d'officieux : la Tortue.
Depuis cette position, une expédition de marins Talars (donc sans préjugé !) y est envoyée faire un tour sachant que l'île est décrite comme ayant des ruines importantes mais en bon état. Il serait peut-être temps pour le petit Royaume de s'installer définitivement dans la zone. L'expédition reste 10 jours cartographie sommairement l'île, et ne trouve rien de dangereux.
Il n'en faut pas plus au Ministère de la Marine pour décider une seconde expédition visant à installer un contingent militaire et civil.

L'idée est donc de réhabiliter certaines des ruines, de s'accaparer la position et de définitivement clore cette mauvaise image probablement infondée. Au environ du 20 avril la flotte est prête à partir.

Nos Personnages se trouvent sur la "Vaillante" une Corvette rapide et fortement armée. Il y a à bord des marins ayant participé à la première reconnaissance et d'autres originaires de la Tortue. Il est donc possible de renseigner directement aux sources. Comme de plus, le Capitaine du Génie est suffisamment gradé pour prendre connaissance du rapport de la visite, rien ne semble pouvoir échapper au crible.

Les marins de la première expédition sont assez sereins. Les légendes maritimes les impressionnent toujours un peu, mais dans ce cas ils n'ont rien perçus de vraiment inquiétant. Un petit volcan forme le sommet de l'île, il fume un petit peu, mais rien d'exceptionnel. Une anse s'est formée à l'a pic du cône, et c'est un endroit parfait pour se mettre à l'ancre, même si le Capitaine n'a pas pris le temps d'y aller puisqu'il a fait le tour de l'île par petites escales. De l'autre côté on trouve 2 bourgades à l'abandon dont l'une est placée sur une avancée de terre.

Les marins originaires de la mer intérieurs sont formels, ils n'iront pas mettre un pied sur cette île, elle est maudite. Sur sa plage, on rencontre des centaines de cadavres d'oiseaux, d'où son nom. Les rares gars à y avoir séjourné n'en sont jamais revenus. Leur tension est telle que l'Amiral a promis de ne n'envoyer à terre que les volontaires. Les risques de voir ces marins se rebeller si on les y force sont trop importants.

A quand la suite :lol:

Après les 15 premiers jours de voyage, la flotte fait un arrêt dans un port d'un Duché de l'Empire Ottrota.
L'Amiral et les 3 Capitaines descendent à terre pour définir les droits d'appontage. L'escorte du Capitaine de la "Vaillante" est constituée, entre autres de nos personnages. L'escorte ayant le droit d'être armée, nos héros réussissent à rester à quai avec une arme chacun. La magie invisible du Capitaine du Génie permettant de rétrécir de façon notable le volume du matériel.
Là, les intérêts de chacun s'avèrent différents, les uns cherchent des infos, d'autres se demandent comment et où faire la fête. Dans une auberge du port une première tournée permet à chacun de trouver son bonheur. Les premier peuvent interroger des marins sur l'île de l'oiseau mort, et les seconds l'adresse d'un boxon de qualité.
Un des marins de l'auberge a passé une période comme pirate et la Capitaine de ce navire avait décidé d'enterrer son butin sur l'île de l'oiseau mort.

J'ai l'impression qu'elle va pas avoir volé son nom cette ile.......

La suite...la suite, vu que je me suis arrêté à l'attaque de la matrice...

Back to front !

La seule fois ou notre marin n'a pas participé à une razzia, l'équipage a disparu corps et biens après un "coup de mains" réussi. Le rescapé est capable de décrire avec précision l'anse du volcan. Si elle semble parfaite pour mettre un bateau en sécurité, on y trouve plusieurs carcasses dont les matures dépassent de l'eau.
Pour finir, il est exact que les plages de l'île sont toutes encombrées de cadavres d'oiseaux.

Notre équipe décide de s'acheter un oiseau comme éventuel détecteur d'embrouilles et se le fait livrer au prochain arrêt : la maison de passe.
Dans un premier temps il était question d'une auberge de qualité où ils seraient susceptibles de faire la fête, mais le guide ayant sûrement fait une erreur de compréhension, les conduit dans le meilleur "claque" du port. Ce qui, au bout du compte, ne gène pas plus que cela nos amis. Grâce à l'intermédiaire et "l'ampleur" des visiteurs, l'entrée se fait sans ennui. Malheureusement, à l'intérieur un petit monsieur rondouillard, ayant noté l'accent Talar du personnage parlant le bas et le haut Ottrota, exige pompeusement l'éviction de notre petite bande.
Mais vous connaissez l'adage :"quant les gars de 90 kg parlent, ceux de 60 écoutent !". Dans notre cas on a plutôt affaire à 150 et 80, mais l'idée reste la même ; en fin de compte c'est le petit gros qui prend la tangente avant de ce faire botter les fesses.
Détail incongru, mais révélé ultérieurement par la mère maquerelle, l'importun est Baron et Oncle de l'actuel Duc... Oups !

Le début de soirée est fabuleux mais cher, un repas de Roi (après 2 semaines de cambuse à bord, ça fait du bien !), une compagnie coquine et des flots d'alcool...
La suite de la nuit est aussi très sympathique jusqu'au petit matin ou presque tout le monde est réveillé par un bruit sourd provenant de l'entrée...
Seul le Capitaine reste dans les bras de Morphée. Au soir, les personnages s'étaient redistribués leur armement camouflé par la magie, c'est donc la masse à la main que le soldat d'infanterie sort dans le couloir pour se trouver nez à nez avec un tueur habillé de noir.
Voilà un gars qui aurait mieux fait de rester à la maison, il n'a pas ouvert la porte qu'il se fait fracasser la tête... La bataille s'engage depuis toute les chambres, à l'exception de celle du Capitaine qui ne doit la vie qu'à... l'intervention du perroquet acheté la veille. Ce dernier, réagissant à l'intrusion, émet un cri strident qui réveille notre soldat ingénieur. Après un premier coup paré, le second fait mouche. La blessure est grave, mais une attaque magique de dernière seconde fait mouche et foudroie l'importun. Malheureusement, notre héros n'est plus en état d'aider ses subalternes et amis.
Pour tout dire, c'est sans réelle conséquence, certes on peut déplorer pas mal d'ecchymoses et de coupures, mais le match est à sens unique. Un seul assassin réussi à tenter une sortie. Mais malgré une avance confortable à l'entrée des escaliers, une attaque mentale de l'érudit fait chuter le fuyard qui se brise le cou au bas des marches.

Il faut pas mal d'énergie pour faire disparaître traces et cadavres. Heureusement le portier commandité par la mère maquerelle (qui refuse de voir ce genre de publicité concernant son établissement), s'empresse de tout remettre en ordre. Seule la porte reste à réparer...

ET MAINTENANT PIZZAS !!!

Encore...Encore...

C'est ici qu'a eu lieu le changement de joueur, l'érudit passant de Jérôme à Peyo.

Le lendemain l'équipe préfère rester à bord de la "Vaillante", et on apprend qu'à de nombreuses reprises il a fallu aller chercher des membres de l'expédition ayant mailles à partir avec des locaux. Tant et si bien que l'Amiral a fait consigner tout le monde à bord.

Le trajet reprend avec la marée. Les 3 navires repartent vers l'île de l'oiseau mort. Encore 2 semaines de trajet, et a 3 jours du but une tempête met à rude épreuve les équipages. Le second jour, loin de se calmer le temps s'affole encore et brise partiellement la "Vaillante" qui n'a pas pu rester face aux déferlantes. Les personnages réussissent avec une trentaine de marins à rejoindre la Chaloupe et s'y accrochent de leur mieux.
La nuit est un enfer, la moitié des marins disparaissent et les avirons cassent les uns après les autres. Au matin, la tempête s'est calmée, on ne peut pas dire qu'il fait beau, la mer est encore très houleuse, les creux sont de 2 mètres, mais quand on est en haut, on aperçoit une île...
L'épuisement est général, et il devient évident que c'est bien l'île de l'oiseau mort qu'ils ont devant eux. Parmi les rescapés 8 refusent catégoriquement de mettre pied à terre, l'arrivée du reste de la flotte ne peut qu'être une question d'heures, alors pourquoi prendre des risques ?
Les volontaires descendent sur la plage à l'entrée de l'anse, tandis que les autres retourne au large et y jetent l'ancre en attendant les secours.

La première impression depuis la berge est bien celle décrite par ceux qui y sont passés. Le cône du volcan émet une très faible fumée, la foret y est omniprésente, et dans la petite crique on voit poindre au-dessus de l'eau des matures de bateaux engloutis. Seul point digne d'intérêt : un bateau flotte encore à l'ancre, certes il est endommagé par le temps, mais il semble en bon état.
L'état général est lamentable mais il faut trouver de l'eau douce et si possible de quoi manger. L'érudit et l'archer s'enfonce un peu dans dans le sous bois tropical de l'île. Après 3/4 d'heure de marche fastidieuse, un écoulement d'eau est découvert sur l'aplomb du volcan, mais il faut 2 tonnelets emportés par le Tatanka pour approvisionner correctement les survivants. Mais de la nourriture : rien.
Tout le monde s'endort mais un tour de garde est mis en place. 2 heures plus tard, de l'autre côté de l'anse une silhouette humaine est aperçue, jetant l'émoi sur les rescapés. Des heures passent et d'autres habitants sont encore perçus à la lisière opposée. Cette fois ci et malgré la fatigue, les gardes entrent dans la foret et s'y camouflent afin d'éviter d'être surpris sur la plage. L'archer possède une longueur d'avance, son armure est capable d'imiter son cadre, elle est caméléon. C'est lui qui aperçoit pour la première fois un indigène.

Eric, tu nous fais du Koh lanta maintenant?

Je déconne, vite la suite...

Un tropocarne sauvage mais habillé et équipé de javelots et d'une hache s'approche des dormeurs et surtout des 2 marins de faction sur la berge. Alors que l'intrus se prépare à lancer un de ses projectiles, l'archer décoche son trait qui transperce la tête de sa cible. Il est possible de s'intéresser à ces habitants inattendus. Les tropocarnes sont généralement dénués d'intelligence et attaque sans planification particulière ; pourtant, quand l'adversaire est trop fort, ils préfèrent rester à l'écart.

Sans attendre, l'archer et l'érudit remontent les traces afin de connaître le point de départ de l'animal. Après 30 minutes de marche rapide, un groupe d'insulaires attend. Parmi eux, un individu albinos prend la place du chef. Ce dernier semble n'avoir rien perçu de l'approche des personnages, pourtant, sans préavis, il se saisi d'un des javelots de son plus proche congénère et se prépare à tirer. Heureusement, l'archer était déjà en position et décoche avant d'être visé. La flèche magique transperce l'albinos et effleure celui qui se trouve derrière. Aucun des survivants n'a compris qu'il y avait attaque, et se regardent les uns les autres sans comprendre. L'érudit en profite pour faire des ravages magiques. la troupe s'enfuit en tentant d'emmener ses blessés. Cette action leur coûte la vie, à coup de flèches et d'attaques mentales ils tombent les uns après les autres. Parmi les victimes, il y en a un qu'il est possible d'interroger magiquement (télépathie).

L'individu est ramené jusqu'au camp, encore une fois c'est le Tatanka qui effectue le transport. Une fois sur la plage, l'interrogatoire s'avère fructueux.
Une population d'environ 150 tropocarnes vit sous les ruines de la ville et gère un énorme réservoir de gaz empoisonné produit par le volcan. Dès que cela s'avère nécessaire, la poche est vidée ; et tout ce qui vit à la surface est sacrifié.

Le fonctionnement du réservoir permet d'avoir une alerte environ 30 ou 45 minutes avant le dégazage. Une déflagration préalable laisse le temps de se mettre à l'abri. De plus, il existe 2 caches permettant à tous ceux qui pourraient être surpris dehors d'atteindre la sécurité.

Dans un même temps, les survivants de la plage ont perdu de vu ceux de la chaloupe. En effet, cette dernière a dérivé et il est maintenant impossible de la voir. En l'absence de bateau, il est impossible de fuir toute attaque par les gaz. Suite à cette constatation, il est décidé de prendre pied sur le navire à l'ancre dans la petite baie et de tenter de le remettre en capacité de naviguer. Une fois dessus, la seule conclusion possible écarte toute volonté de réparation. Par contre les canots sont parfaitement capable de prendre l'eau. Par acquis de conscience, la chaloupe est mise à l'eau pour accélérer tout départ précipité.
Or, en cours de journée, alors que tous cherchent à se reposer, (les nuits passées ont été difficiles) le volcan émet une puissante explosion. Sans attendre, tout le monde se rue sur la chaloupe et quitte l'île à la force des avirons.
Quand le volcan expulse son gaz nocif, le groupe est a distance suffisante pour constater à quel point la procédure est efficace. Cependant, par grand vent le danger disparait rapidement. Tous reviennent vers le bateau en se disant qu'ils auront peu de temps pour effectuer des travaux et découvrir les entrées des caches de sécurité.
Un petit groupe de marins est envoyé par mer à la recherche de la chaloupe dérivante et d'en ramener les survivants. Grâce à cette main d'œuvre supplémentaire il serait peut-être possible d'accélérer les réparations. Un premier maître est chargé de superviser l'ensemble. Une fois retrouvée, on s'aperçoit que l'état de santé de l'équipage par manque d'eau et de nourriture rend les rescapés inaptes au travail.

Pendant ce temps, l'équipe part en chasse...

Excellent!
Mais que fait l'officier d'infanterie?
Même pas un petit viol de tropocarne?

Petit message à notre ami conteur. Après consultation auprès de la SPT, il est flagrant qu'il est fait preuve de discrimination envers le Tatanka. En effet, jusqu'à présent, il a été uniquement ramené, à son sujet , les taches bassement matérielles telles que : ramener les tonnelets, transporter le corps...Son rôle est rapproché de celui d'un âne ! Aucun de ces hauts faits militaires n'a été retranscrit.

Riko n'en sera pas offensé mais çà risque de déchirer la prochaine fois, ces faits marqueront l'histoire.

La critique est peut-être justifiée... Auquel cas, ramènes nous à la vérité et signales mes oublis, par des FAITS... Mais à par l'étable et le près, je ne sais pas où mettre la "vache".

Éric

Ok Ok, j'en parle à mes cousins Minos qui risquent pour une fois de se ranger du côté des Tatankas. Je pense que ton prochain scénar est déjà ruiné....

Au fait, rapèlle toi, avec une tourelle de "Jaggernaut", je peux descendre un RattleSnake...et oui...

Je me remet à la rédaction des annales malgré les incessantes interventions extérieures.

Cette fois-ci l'équipe s'est rassemblée au complet pour pénétrer les sous-sols du volcan. La porte secrète ayant été découverte, il est maintenant possible de changer de rôle, d'assiégés, ils deviennent assiégeants.
Les tunnels sont assez anciens et pour la plupart taillés dans la roche. D'une pièce ronde, un escalier descend vers une cathédrale naturelle dont le sol est entrelacée de rigoles de magma. Au-dessus de ces dernières des passerelles métalliques couvertes de scories de basalte solidifiées permettent de traverser la pièce.
Au bout de cette visite à une température à peine supportable, 2 gardes tropocarnes interviennent sans attendre. La bagarre est assez courte, l'ennemi est promptement défait sans déplorer de blesser. Mais la suite s'avère compliquée, une gigantesque porte d'acier obture le passage, et aucune des magies présentes ne réussies à relever le vantail.

Après quelques recherches de mécanismes, l'équipe s'aperçoit que la dernière passerelle est en fait un pont-levis qui n'a pas servi depuis une éternité, et il faut briser la gangue de scories pour pouvoir le relever. Une fois l'opération effectuée, le verrou du portail disparaît. Mais relever l'ensemble demande pas mal d'efforts, physiques et magiques.

Un long couloir exécutant différents changement de niveaux permet d'approcher de la sortie nord. Une autre cavité naturelle de très grande taille est découverte. Cette dernière est parsemée d'habitations vieilles et abandonnée. Le passage se poursuit, mais le Sergent d'infanterie décide d'en visiter une, et c'est la surprise : le fantôme d'une femme effrayée se jette sur le soldat. Ce dernier n'a que le temps d'effectuer un moulinet de son fléau magique et de vaporiser le revenant.

La sortie du tunnel se fait dans une jungle épaisse mais dont la route pavée conserve son intégrité malgré les attaques végétales. Le chemin descend lentement vers la ville du nord.
Après une marche assez fastidieuse, un rempart jalonnée de tours de surveillance ceinture la cité. Les défenses sont dans un état exceptionnel, une visite sommaire de la première tour permet d'avoir un point de vue parfait sur la partie nord de l'île. Cette dernière s'étend sur une surface importante, il semble évident que la position serait particulièrement bonne à coloniser.
Le décors se gate lorsque une soixantaine de tropocarnes en armure répartis en petits groupes remonte vers leur position. L'équipe préfère abandonner pour se replier en vitesse.

Lors du retours, le passage dans la première grande salle souterraine permet de découvrir 2 voies latérale qu'il était impossible de percevoir dans l'autre sens.
Par acquis de conscience, l'équipe décide d'en vérifier la destination. Un escalier en colimaçon de taille réduite permet d'atteindre un couloir sur le mur duquel se trouve 4 volants. Il faut les tourner ensemble pour lancer la première alarme de dégazage. La pour suite du couloir permet de trouver une salle dans laquelle une gigantesque orbe matrice dont le champ se tord sous les remous des âmes qui y sont piégés, puis 4 autres volants destinés à libéré complètement la chambre de gaz.

Dans l'espoir de se débarrasser des insulaires, les vannes du gaz volcanique sont ouvertes (en réalité sans conséquence, puisque la réserve a été vidée quelques heures auparavant).

Mais l'orbe et ses fantômes retiennent bien plus l'attention de nos héros. L'érudit possède les connaissances nécessaire pour conduire tout ce petit monde à l'intérieur de l'objet magique. La représentation intérieure sert d'interface pour ceux qui l'utilisent directement. Ces derniers étant décédés depuis fort longtemps, ce sont les âmes de ces derniers qui y sont enfermées. Pour mettre fin aux problèmes de cette île, il faut probablement détruire l'objet magique de l'intérieur.

Après quelques palabres sur la dangerosité de ce voyage et la façon de l'effectuer, les 5 membre de l'équipe décide d'y pénétrer, quitte à prendre des risques importants.
Par le biais d'un objet magique personnel et ceux détenus par les différents éléments de l'équipe tout ce monde est transporté à l'intérieur de l'Orbe, dans un espace virtuel conçu par le créateur de l'objet.
Les personnages se retrouvent dans l'arène du Colysée, devant une foule excitée. Au balcon, se trouve ce qui parait être l'empereur entouré de sa garde. Chaque tentative d'attaque sur le souverain est interceptée par un des Prétorien. Seules certaines attaques magiques directes peuvent espérer toucher sans être arrêtées.
Sur les côtés droit et gauche des grilles massives ferment un passage de géant. Derrière, l'ouverture est immense entre 4 et 5 mètres de haut pour 3 de large.
Quant la grille de droite s'ouvre un tropocarne immense s'approche. Son armure complète et son armement sont impressionnants. Mais voilà, le Capitaine du Génie possède une arbalète et surtout 5 carreaux aux propriétés destructrices uniques. Le gladiateur est foudroyé dans un grand flash de lumière. Le minos qui sort de l'autre côté subit le même sort.
Le troisième combattant provient de l'arrière, et c'est un Dragon. Les Talars s'éparpillent sans attendre. L'archer et presqu'égorgé, le soldat d'infanterie ne doit son salut qu'à la présence de son pavois qui éclate sous l'attaque, et le tatanka se fait violemment balayer et finit une jambe et un bras brisés. De leur côté, l'érudit et le Capitaine se sont éloigné à tel point qu'ils sont intouchables, les 2 usant de magie pour combattre l'empereur puis le dragon quand le premier fini par disparaître.
Mais aucun des blessés n'abdique, à la moindre occasion ils frappent, tirent ou se replient.

Le dragon fini par mourir à son tour et l'équipe est éjectée de l'Orbe, cette dernière semble sans vie et les Topocarnes poursuivant sont redevenus des animaux qu'il devient plus aisé de massacrer. Enfin, l'île de l'oiseau mort à livrer tous ses secrets.

Le lendemain, la flotte Talar réapparait. Suite à la tempête, l'Amiral avait décédé de passer par la Tortue pour faire des réparations. Désormais, la mission initiale va pouvoir vraiment commencer...

PS : comme il s'agissait d'une reprise après une longue absence j'ai été gentil. Je les ai sur-équipés et les monstres étaient aussi bêtes que relativement faibles. Merci qui ?...

Merci Mamy Nova...

Question subsidiaire:

Les tropocarnes contrôlés de l'île avaient semble-t-il des contacts commerciaux avec les Minos. A-t-on une idée de comment ça se passait?