Campagne SAGA

Hägar Dunör avait du faire montre de toute son autorité pour faire cesser les cancanements de jeunes pucelles dans le campement. Le message était à peu près passé maintenant : "Erik Stonekiroll avait été puni pour son outrecui ... machin. Enfin, pour avoir ouvert trop grand sa grande bouche et avoir sorti des âneries, et pour des raisons que moi-même je jugeais utiles, on s'était contenté de le maraver plutôt que de lui sortir les tripes du ventre."

Bon, au départ, rencontrer Erik Stonekiroll en tête à tête semblait une bonne idée. Cette petite discussion entre gens raisonnables aurait du permettre de sécuriser la frontière Sud de l’Écosse et de se tourner vers le nord pour expliquer aux bouffeurs de trèfles qui était leur roi. Mais Stonekiroll lui avait rapporté les propos de Mac Intosh sur ses prétentions, en sous-entendant que, vu la branlée qu'il avait mis à Mac Intosh, lui, pouvait bien se déclarer Roi de toutes les îles de Bretagne... Bon. A partir de là, l'alcool de pommes avec lequel j'avais dû me désaltérer, en attendant que ce gros niais de Stonekiroll et son clébard débile arrive, a dû faire son effet et la situation est un peu partie en vrille. Heureusement, mes gars sont plus vifs que ses femmelette planquées derrière leur bouclier et on a pu bien le maraver direct. Comme ce gros lâche était venu avec moult porte-boucliers et que manifestement, les gars avaient dû aussi penser que la rencontre se passerait bien et que l'alcool de pomme ça désaltère bien, ils sont arrivés de tous les côtés sans trop se coordonner. Bref, la suite ne méritait pas vraiment de se trouver un barde pour écrire une grande SAGA. Vu que, le temps de rassembler tout le monde et de se préparer à attaquer, la nuit tombait déjà.

Bon, il allait falloir se cogner les anglo-danois et Stonekiroll en plus des autres ... tant pis pour eux .


PS : un mauvais placement des décors, une armée coupée en deux et un repli tactique de 5 tours qui prive Eric de possibilités de revenir au score - c'est pas joli joli mais comme dans les matchs où on gagne 1-0 à la 79 ieme minute sur une pseudo main, c'est toujours une victoire...

Conseils :
* hier j'ai plusieurs fois sacrifié des dés d'attaque pour gagner des dés de défense. Je ne le faisais pas trop avant, préférant distribuer des pains dans tous les sens .Pour autant,, ça a une vraie utilité tactique lorsque on vous attaque une unité qui est en bonne position et qui doit encaisser pour vous laisser en tour actif tabasser soutenu par vos compétences. SAGA est beaucoup un jeu d'attrition quand même.
* @ Eric : en y réfléchissant, je pense que tu aurais pu en remettant ton seigneur à M du mien et en te protégeant avec des unités m’empêchait de m'enfuir de reculer tactiquement.
* à SAGA, il faut regarder quelle organisation de bande vous pouvez avoir : il y a un équilibre à trouver entre le nombre de dés généré au début (souvent caper à 6), le nombre de dés généré après quelques pertes et la taille des unités pour qu'elles baffent, qu’elles encaissent et qu'elles ne restent pas dans le vent.
Tug : on a vu la question des 8 gardes à cheval
Eric : tu pourrais avoir une bande type de 8 gardes / 12 guerriers / 4 gardes haches / 8 guerriers / 4 guerriers - Tes deux premières unités sont tes unités principales, la troisième celle qui doit faire mal, la 4ieme la standard, la 5ieme la réserve à dés (hier, tu as une unité de guerriers qui n'a rien fait faute de dés d'activation - autant qu'elle est la taille minimale)

Pensée personnelle :
Les berserkers c'est cool.

Effectivement, c'est pas joli joli comme victoire.
Je pense que les histoires colportées par les bardes vont assez rapidement traverser la mer en direction de la Norvège...



Bon, pour hier, j'ai effectivement fait plusieurs erreurs, mais il faut dire que je craignais beaucoup tes grosses unités de gardes (pour ce qu'elles ont fait face à mes huscarls... ).
Je pense en effet qu'avec ce que j'avais sur la table hier, j'aurais plutôt dû aligner :
seigneur
8 gardes
4 gardes haches danoises
12 guerriers
12 guerriers (ou 4 et 8 comme tu me l'indiques).

Ce qui m'aurait donné au moins une très grosse unité de guerriers, bien solide même contre tes gardes, histoire de dire.

Mais c'est comme ça qu'on (ap)prend !
Après tout, ça doit être ma 5è partie de SAGA, et je n'ai toujours pas lu le bouquin de règles.

Et ma vengeance sera terrible !

Bonjour bonjour bonjour, vous avez demandé un moine copiste, le voici...
Je poste la carte dans la journée.
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Ainsi donc, Stonekiroll s’en repartit vers sa demeure. Arrivé en vue des côtes de son domaine, le chef anglo-danois fit quérir ses deux neveux, issus d’une branche mineure de sa maisonnée, les Roll. Etaient présents l’aîné, Roken, et le cadet, affecté de surpoids dû à une surconsommation de Ale, Peter surnommé Cochon ou plus communément, Porc. Roken et Porc Roll se portèrent donc aux côtés de leur oncle alors que la flottille longeait les falaises de craie blanche donnant des envies de peinture à Stonekiroll.

- Mes chers neveux, dit le fier seigneur en pointant du doigt le haut de la muraille calcaire, mes yeux fatiguent à mon grand âge, ne serait-ce pas des ours, là, sur la falaise ?
- Que nenni tonton ! Oui, Roken se permettait quelques familiarités avec son oncle, familiarités facilitées par l’étripage d’ennemis, le vidage de godets et le troussage de gueuses en commun par les deux hommes. En fait, Stonekiroll avait tout appris à Roken. Ce sont là des Vikings pouilleux, rajouta le jeune homme.
- Fichtre, commenta le chef anglo-danois, nous voilà envahis à notre tour !
Autant dire que Stonekiroll apprécie modérément la blague et la façon pour le moins cavalière se faire garnir le panier de la sorte.
Repérant quelques langships vautrés sur la plage tels des lions de mes, Stonekiroll débarqua immédiatement et se porta à l’encontre de l’indésirable arriéré qui avait la prétention de venir l’envahir.
- Dis-moi, Roken, sais-tu à qui appartient cette bannière ? questionna Stonekiroll.
Ladite oriflamme, rouge, portait un Loup noir en son centre.
- Une bannière indubitablement affiliée à Fenrir, fils de Loki, me semble que ce soit le drapeau du chef viking Drong, claironna Roken, fier de montrer sa culture. Il rajouta une citation latine dont tout le monde se cogne.

Il convient ici, cher lecteur d’apporter quelques précisions à propos de ce nouvel arrivant. Non pas que ça t’intéresse mais j’ai juste envie d’étaler ma science. Et c’est pas comme la confiture, chez moi, j’en ai plein, contrairement à l’autre petite frappe de Roken. Bref, le chef viking qui nous intéresse, de son vrai nom Nokia Téléfonkisson, connu aussi sous le nom Hägar Dunör, suite à une malheureusement erreur de traduction par l’un de mes collègues, un Belge, certainement rempli de bière jusqu’aux narines, est appelé dans nos chroniques Dring ou Drong. Amateur de vert, la couleur, et de vers, de poésie pas de terre (mais pas de verre pour boire, lui préférant une corne voire un crâne ennemi, encore que dans ce dernier cas, des fois, des bouts de cervelle y flottent encore, c’est limite dégueulasse), il revendiquait les terres irlandaises et éventuellement un bout de Bretagne pour faire bonne mesure, ça peut servir. Réputé fin tacticien dans ses contrées, d’autres, ses ennemis vaincus en particulier, le décrivaient plutôt comme retors.

Ce Drong donc, ravageait joyeusement l’été venu les côtes angloises. Or, le voici lors de son English Tour ’80, non loin du petit village de Donnington dont le seul centre d’intérêt est d’accueillir chaque année une congrégation de bardes. Pour l’heure, point de chant et de poésie, à moins que l’on considère les noms d’oiseaux échangés entre les deux Seigneurs comme une douce litanie.
Bref, après ces préliminaires d’usage, on entra dans le vif du sujet et des chairs, les commandants commandèrent, les guerriers guerroyèrent et les bersekers… et bien, rentrèrent dans le lard des gars d’en face. Fidèle à sa réputation de séide de Loki, Drong frappa fort puis se replia, jetant le doute dans ses propres rangs, ses guerriers se demandant pourquoi leur chef partait à l’opposé de la marave. « C’est tactique ! C’est comme les Romains ! » cria ce dernier. Rassérénés par les doctes compétences de leur leader, les hommes du Nord tinrent bon, il est vrai aidés par la difficulté éprouvée par Stonekiroll à courir avec une cotte de maille sur le dos…
Quoiqu’il en soit, le chef anglo-danois fut forcé de se replier, abandonnant son territoire à son adversaire. Ce qui valut ainsi à quelques moines de se faire cramer par les Vikings…

Plus au Nord, les Scots ripaillaient profitant de l’absence de leur chef, Mac Intosh, qui connaissait, rappelons-le, quelques problèmes momentanée de compatibilité avec le monde réel mais avait un réseau haut-débit pour entrer en contact avec l’Au-delà. Faut croire que Saint-Pierre a frôlé l’infarctus en voyant le chef scot se radinant vu que ce dernier survécut.

Les Scots donc, vidaient quelques tonneaux en remplissaient quelques femmes lorsque la nouvelle tomba. L’ennemi est à nos portes ! Et oui, de nouveau, une armée se présentait pour revendiquer les terres du nord. Cette fois-ci, ce furent des Normands qui cherchaient querelle. A la base, ils avaient prévu d’accoster plus au Sud, sur les conseils d’un certain William,  mais suite à la mauvaise lecture d’une carte et une tempête, ils débarquèrent légèrement plus au Nord que prévu. Peu importe. Le Normand s’adapte, une fois sur le plancher des vaches, il est pas regardant et tape sans distinction sur l’autochtone. A la tête de cet ost se trouvait un Breton d’origine, mais converti à la pomme et à la crème au détriment du beurre, ce Seigneur pouvait compter sur la fidélité de ces hommes. Surnommé le Ravageur, il avait la réputation d’être un guerrier féroce quoique parfois prompt à l’emportement comme la fois où ayant vidé quelques litres de calva, il chargea les lignes ennemis qui se révélèrent être des haies du bocage. Il fallut une bonne demi-douzaine d’heure à plusieurs moines guérisseurs pour retirer la totalité des épines de ronces plantées dans le corps du Seigneur, particulièrement celles fichées dans les parties les plus charnues de son individu.

Agacés par ce qu’ils prenaient pour du racisme anti-roux, les Scots, emmenés par le fils aîné Mac Intosh bétonnèrent en défense, genre à te faire passer la côte de Torremolinos pour un cadre bucolique et champêtre. Cette tactique permit de briser les assauts de la cavalerie adverses qui pourtant ne ménagea pas ses efforts pour venir s’empaler sur les longues lances des guerriers des clans. L’abnégation scot (certains diraient leur mauvaise volonté patentée à crever la gueule ouverte…) leur permit d’arracher un match nul.

Pas vaincu mais pas vainqueur, le Normand fit donc voile de retour vers sa chère patrie, qu’il voulait d’ailleurs revoir. Laissant les Scots dubitatifs sur la volonté de tous ces gens à vouloir s’emparer d’une terre qui avait quand même la réputation d’être un bon bled de merde…

Mort de rire sur vos textes, les gars.
Je vais plutôt vous laisser faire de ce côté là, vous avez tout à fait le style qui convient (un genre de Kamelott version An Mil).

Citation :

Il convient ici, cher lecteur d’apporter quelques précisions à propos de ce nouvel arrivant. Non pas que ça t’intéresse mais j’ai juste envie d’étaler ma science. Et c’est pas comme la confiture, chez moi, j’en ai plein, contrairement à l’autre petite frappe de Roken. Bref, le chef viking qui nous intéresse, de son vrai nom Nokia Téléfonkisson, connu aussi sous le nom Hägar Dunör, suite à une malheureusement erreur de traduction par l’un de mes collègues, un Belge, certainement rempli de bière jusqu’aux narines, est appelé dans nos chroniques Dring ou Drong. Amateur de vert, la couleur, et de vers, de poésie pas de terre (mais pas de verre pour boire, lui préférant une corne voire un crâne ennemi, encore que dans ce dernier cas, des fois, des bouts de cervelle y flottent encore, c’est limite dégueulasse), il revendiquait les terres irlandaises et éventuellement un bout de Bretagne pour faire bonne mesure, ça peut servir. Réputé fin tacticien dans ses contrées, d’autres, ses ennemis vaincus en particulier, le décrivaient plutôt comme retors.

Vos textes sont magiques les gars ! Mais ce passage en particulier m'a obligé à sortir prendre l'air. Glousser comme un dindon pendant 10 minutes devant son écran au bureau, ça fait pas sérieux.

SunHunter -

Ce cher Hagar

Merci les gars et bravo Drong.
J'espère qu'on va continuer à bien rigoler avec cette campagne.

Bon, faut que je m'echauffe ^^

Va falloir s'y remettre aussi ! Il n'y a pas eu de partie depuis un petit moment. Je ne serai pas à l'asso jeudi prochain, mais s'il y a marave, n'oubliez pas de le signaler pour mettre à jour la carte .

Bon, pas le temps d'écrire un résumé débile...

Partie hier soir entre les Vikings de Drong et mes Scots. Le but du scénar est de faire traverser le max de fig dans la moitié adverse de la table, cette dernière étant coupée en deux par une rivière possédant deux ponts. Score final 13-12 en ma faveur.
Drong avait sorti une compo assez originale : que des Gardes, dont 4 berserkers, menés par un Seigneur et un prêtre. Bref, ça tape très très fort... la limite est le nombre réduit de figurines. Chaque perte se paie comptant.
Le tournant de la partie se situe au moment où Drong a envoyé 6 Gardes et le Seigneur pour se farcir le mien. Sur 17 attaques, aucune réussite. J'ai jamais vu ça, même chez Caillou . Sans mon Seigneur, je n'aurai plus eu assez de points pour remporter la manche...

Faudra que j'édite la carte aussi.

Ajax a écrit:

Bon, pas le temps d'écrire un résumé débile...

Partie hier soir entre les Vikings de Drong et mes Scots. Le but du scénar est de faire traverser le max de fig dans la moitié adverse de la table, cette dernière étant coupée en deux par une rivière possédant deux ponts. Score final 13-12 en ma faveur.
Drong avait sorti une compo assez originale : que des Gardes, dont 4 berserkers, menés par un Seigneur et un prêtre. Bref, ça tape très très fort... la limite est le nombre réduit de figurines. Chaque perte se paie comptant.
Le tournant de la partie se situe au moment où Drong a envoyé 6 Gardes et le Seigneur pour se farcir le mien. Sur 17 attaques, aucune réussite. J'ai jamais vu ça, même chez Caillou . Sans mon Seigneur, je n'aurai plus eu assez de points pour remporter la manche...

Faudra que j'édite la carte aussi.

Je vois que monsieur Drong a gardé la grosse poisse de notre dernière partie Epic.....et ça c'est moche

En plus, dans les lancers de dés SAGA, la malmoule nous a poursuivi... j'ai pas fait un renne de la partie (mon symbole le plus rare/puissant) et Drong a fait deux ou trois rune en forme d'éclair (son symbole le plus rare/puissant donc...). Du coup, on n'a pas pu déclencher beaucoup de capacités puissantes.

Scénario des deux ponts.
Je déploie une bande de 8 gardes en face de chaque pont. Ajax déploie, à ma gauche 8 guerriers + 8 gardes + 4 gardes à cheval + seigneur, à droite 2 fois 8 guerriers.

Je me dis que je peux contenir son gros tas de troupes et maraver ces guerriers de droite sans trop de perte donc j'ajoute à gauche mon seigneur et à droite les berserkers et le prêtre guerrier.

On avance un peu. (avec deux dés, je bouge tout le monde)
Premier sang pour moi, mon seigneur et mes gardes ventilent les guerriers de gauche.
Avec les fatigues et en convertissant les dés d'attaque en défense et j'encaisse sans trop de problème la contre attaque.
Tour suivant à gauche, je rate le seigneur (2*3 dés des gardes + 5 dés pour le seigneur qui touche sur 4+ : 0 touches....) et perd un garde, il en reste 3. A droite, mon prêtre et les gardes laissent 2 guerriers après un assaut. Les berserkers ventilent leur pack de 8 guerriers au prix de 3 des leurs.
A la riposte, mon seigneur se retrouve seul... A partir de là, j'ai un avantage aux dés SAGA mais mon seigneur est seul face aux troupes Scots.
Décompte rapide, sauf à ce que mon seigneur fracasse du gardes en masse j'ai perdu car Ajax va traverser et le reste de mon armée est trop loin. Je perd un garde lors de mon attaque pour tuer les 2 guerriers (touche sur du 6+ ...). Le reste ne sera que des mouvements : Ajax tente de trouver l'ouverture sur mon seigneur, moi je cherche l'ouverture sur ses 5 gardes ...

Effectivement beaucoup de malmoule aux dés SAGA : je fais 2 éclairs en 38 jets et Ajax aucun renne en 30 jets ...
Je repars avec le sentiment d'être volé. Je savais que la liste était risquée car peu nombreuse. Mais je rate le seigneur d'Ajax sur un jet improbable.
J'ai gaspillé un peu de dés en ne connaissant pas assez le plateau (exemple : au lieu d’utiliser un dé pour avoir 3 dés d'attaque en plus avec le pouvoir du prêtre, je le garde sur le plateau pour une compétence que je 'n’utilise pas mais car elle n'est pas adaptée et je laisse les 2 guerriers)
et j'ai fait deux erreurs :
- la répartition initiale : je place 4 points face à 2*8 guerriers c'est trop .Les gardes + prêtre les auraient détruit à force et mes berserkers auraient pu aider mon seigneur à tenir.
- c'est mon prêtre avec résistance qui aurait dû aller finir les 2 guerriers me donnant une égalité.


Pas le temps non plus pour rédiger du texte
j'ai une explication à base de chien qui pue pour expliquer mon assaut lamentable sur le seigneur
et
pour rebondir sur les différentes identités de mon seigneur, en bon suivant de Loki, j'allais expliquer que c'était intentionnellement que mon seigneur cultivait toutes ces identités pour attribuer ses victoires à l'une et ses défaites à l'autre de ses noms.

drong a écrit:

Je repars avec le sentiment d'être volé.

Ouaip, ma "victoire" fait un peu hold-up tellment mes troupes ont pris cher.

drong a écrit:

Je savais que la liste était risquée car peu nombreuse.

Et j'ai du coup profité du surnombre de mes troupes.

Tu as joué ta partie il n'y a aucun problème.

Deux remarques finales :
- 8 gardes qui attaquent et qui peuvent relancer leurs jets ratés, c'est vilain
- sacrifier des dés d'attaque pour encaisser, ça marche bien

drong a écrit:

Tu as joué ta partie il n'y a aucun problème.

Oui, pas de souci, t'inquiètes   mais je sais aussi que je m'en sors très très bien, limite c'était inespéré au vu du début de la partie !

drong a écrit:

- 8 gardes qui attaquent et qui peuvent relancer leurs jets ratés, c'est vilain

Ouaip, 16 dés de base plus d'éventuels autres ajoutés, tu frises la vingtaine. Et tu relances les échecs. De quoi ratiboiser une grosse unités de Gardes en face

drong a écrit:

- sacrifier des dés d'attaque pour encaisser, ça marche bien

C'est effectivement pas mal quand tu sais qu'en face la puissance de frappe est "réduite". Typiquement, contre des Guerriers (8 attaques de bases), y'a moyen de bien réduire les éventuelles pertes. Faut avouer que c'est une règle que les joueurs utilisent finalement peu.

"Typiquement, contre des Guerriers (8 attaques de bases), y'a moyen de bien réduire les éventuelles pertes."

Pas que mes 5 gardes ont encaissé ta charge de 8 gardes + 1 seigneur débutant en perdant 1 gars que tu perds aussi car j’avais toutes mes attaques sur ton seigneur diminuée.
en stats tes gars font 21 attaques soit en moyenne 7 touches, avec 7 + 6/2 =10 dés de défense, j'en bloque 3, le sacrifice me sauve un gars.


Si tu mets la carte à jour petite suggestion : peux-tu reprendre le texte de description des joueurs pour rajouter les noms des joueurs à côté du nom des factions ? voire je te propose une derscription complète du type :
Drong - Vikings
Nokia Téléfonkisson / Hägar Dunör
En bleu - patrie zone 6

Le Caillou - Anglo-Danois
Stonekiroll
En orange - patrie zone 18

le nom du joueur c’est pour faire le lien plus facilement avec la faction
ma suggestion de présentation c'est pour avoir toutes les infos

Bonne idée pour la carte.
Je m'en occupe dès que j'ai un peu de temps...

Et hop, carte mise à jour. Pour les noms, on peut toujours changer, hein , j'ai fait un peu à l'arrache.



Je serai pas là jeudi prochain, s'il y a une partie, n'oubliez pas de me le dire (le vainqueur pique un territoire à son adversaire)

J'adore Gil le Rouge merci Ajax et beau boulot

Partie hier contre Ecberth qui faisait son entrée dans la campagne. Entrée réussie avec une victoire.
Je ferai un p'tit débrief' ce soir ou demain et éditerai la carte.

Les Scots, forts de leur victoire sur les Vikings continuèrent leur progression vers le Sud afin de voir si les Angles de toutes sortes crevaient de la même manière que les blondinets venus du Nord. Une première armée, des Anglo-Danois se présentèrent face à eux. Mais, leur chef, Erik Stonekiroll prétexta des volets à repeindre sur sa demeure pour retraiter en bon ordre.  Du coup, le je u et fringant Kentlucky Luke à la tête de ses Anglo-Saxons décidé de relever l’honneur des Encoignures. L’affrontement eut lieu non loin d’une ferme où poussait de la vigne, qui donne du raisin, qui une fois pressé et deux trois autres opérations donne du vin (ou une putain d’infâme piquette selon les Carolingiens et autres Francs d’Aquitaine), vin qui lui-même donne mal à la tête. Bref, le lieu-dit de la ferme aux vignes (et non pas la verge aux nimfes…) accueilli cette confrontation virile mais néanmoins pas du tout correcte. Après les amabilités d’usage de début de bataille (insultes, montrage de derrière, remise en cause de virilité, puis mouvements et premiers coups), les Scots lancèrent une offensive qui se heurta… aux Levées saxonnes qui bien que sur le reculoir tinrent bien le choc ! La famille Mac Intosh jura que plus jamais elle ne se moquerait de Gil le Rouge, Jomsviking bien connu pour sa Levéhophobie. C’est au cours de cet assaut qu’eu lieu, donc, le tournant de la bataille dont voici l’enregistrement recueilli par le moine copiste Rolland Thierry
Mac-Intosh : notre aile droite est en position favorable, ! Profitons de cet avantage. Sonnez du cor pour la charge
Conseiller : oui seigneur, de suite !
Mac-Intosh : mais put*** ! Que font ces cons de gardes à poney ?!
Conseiller : ils chargent comme demandé mon seigneur.
Mac-Intosh : mais pas en plein centre, bordel ! Sur l’aile droite, bande de nazes !
Conseiller : ils ne peuvent vous entendre, seigneur, ils sont morts…
Mac-Intosh : Quoi ?!!, Tous ?!!

Bref, les Anglo-Saxons tirent au centre puis gérèrent leur avantage. Les Scots, vaincus, plièrent bagage et décidèrent d’aller violenter des gens plus enclins à se faire tuer.



Au fait, Ecberth, il faudra que tu jettes un D6 pour voir l'avantage obtenu par ton Seigneur

La garde sur poney, principale cible des moqueries de l'île devant les hommes en jupes et les roux. Autant dire que dans le Kent une bonne blague se doit de comporter un écossais!

Ajax a écrit:

Au fait, Ecberth, il faudra que tu jettes un D6 pour voir l'avantage obtenu par ton Seigneur

Je le ferai jeudi devant témoin.

Une bien belle victoire qui faisait du bien au moral des troupes. Après la déconvenue contre les scots commandés par Pom Mac Intosh, il s'agissait de bien rebondir sous peine de voir des récriminations montées dans les drakkars. Les irlandais semblaient une bonne cible. D'autant que ce marchand gallois  m'avait indiqué que leur seigneur Jay croquetrèfle habitait, je cite, "un tas de chaume pourri et de poutres vermoulus" et que le tout était défendu, je cite encore, par "une bande de malingres composée par autant de femmes et de chiens que d'hommes." Le projet était donc de cramer son bouge, histoire que les irlandais comprennent une bonne fois que c'était moi le jarl de l'Irlande.

Autant pour les chiens et les femmes, c'était vrai mais alors la hutte je ne lui ai rien trouvé de spécial. Elle ressemblait un peu à la mienne, en moins jolie bien sûr...
On a d'abord dû se maraver les chiens. Forcément, il y a toujours dans ces conditions un ou deux abrutis pour se faire mordre ... et après on s'est pris une grosse volet de javelots qui a séché quatre gardes, direct. Là, je la sentais un peu mal partie, les dieux n'avaient pas trop l'air avec nous et la baraque avait l'air encore bien loin. Alors, il a fallu que je mouille le maillot en éclatant trois de leurs gardes équipés de grandes haches et les deux grands dadais de champion de Croquetrèfle. Et donc à force de courir autour d'une ruine disons... à force de subtils manœuvres pour éviter les levées et de gros pains, il n'est bientôt plus resté que Jay Croquetrèfle entre la maison et ce grand fêlé de Stoïck l'Enragé, accompagnés de trois gardes. Le temps que Croquetrèfle ou les guerriers irlandais encore vivants réagissent, sa cahute cramait. Bien fait pour sa pomme !! Tiens, je me ferais bien un petit cidre en rentrant...

D’ailleurs, il faudrait que je demande à ce marchand, en toute franchise bien sûr, ce qu'il pense de ma hutte. Histoire de bien lui péter sa gueule après, à ce gros suffisant, .. Non mais ! Comme si son tas de pierres gallois valait mieux que nos nobles constructions vikings....


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J'ai ressorti la même bande compacte : seigneur 2*8 gardes, un prêtre guerrier et 8 guerriers plutôt que les berserkers. J'avais un peu peur des tirs mais au final tant que je ne perd pas d'unités, je reste compétitif: je cogne dur et je ne dépense que 2 dés pour bouger tout le monde.

Après un début pourri (jets d'attaques moyens, aucun jet de dés de défense réussi, des jets de capacités plus que moyens), whispe a une baisse de régime avec l'échec de ses 6 gardes armés de hache danoises sur mon seigneur (12 attaques à 4+ : 3 touches, j'en sauvegarde deux, en retour je lui en éclate 3). Et forcément, avec une super jet de dés de capacité juste après, j'arrive à amener mes 3 gardes au contact de la maison . 13 jets d'attaques plus tard, je fais 10 touches à 4+ et crame la maison.
Un peu de chance sur la fin mais si je crame pas la maison directe, je lui butte son seigneur et il me reste un tour pour la cramer cette foutue barraque.

Les curaidhs sont vraiment très forts et les irlandais une bonne faction. Les 8 guerriers qui fument 4 gardes avec les 3 compétences de Tir, ça pique ...
Après comme toujours, il ne faut pas se laisser entrainer par la recherche de l'overkill à l'aide de capacité et garder des dés pour bouger les unités lointaines. Là whispe perd en partie à cause de ça.
Je me demande d'ailleurs si les 6 gardes sans hache et donc qui jettent des javelots ne pourraient pas être une base viable, avec ou sans les capacités.

Bien rigolo ce p'tit résumé.
J'éditerai la carte